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essai
24 mars 2024

Essai

gateau

 Anniversaire et précisions


Ma très chère Inge, tu avais 17 ans à l'époque où nous nous sommes rencontrés... et sans jamais avoir eu de nouvelle de toi, je suis encore présent pour te souhaiter aujourd'hui ton soixantième anniversaire. C'est dire que je ne t'ai pas oubliée ! J'espère que pour cette célébration, tu es entourée de toute ta famille et de tes meilleurs amis; Que tu fêtes cet évènement dans la joie entourée d'une multitude de gens qui t'aiment. Par la pensée, moi aussi je suis de ceux-là. Aujourd'hui, je repense à la jeune fille que tu étais et à son adorable souvenir tout au long de cette année scolaire avec moi. Je souhaite que tu vives encore longtemps, en bonne santé, heureuse et entourée de bonheur. Oui, voilà ce que j'espère pour toi mon amie que tu l'acceptes ou non, que tu m'aies oublié ou pas, à travers ces vœux que ne tu liras sans doute jamais. Très bon anniversaire donc ma très chère Inge ! D'ailleurs pour cette grande occasion je voulais te dire que : "Ta rencontre a été pour moi, l'évènement le plus important, le plus beau, et le plus... tragique de ma vie. Même si je n'ai été à l'époque pour toi qu'un petite flirt, tu as été pour moi une merveilleuse, une extraordinaire, une incroyable (mes)aventure ! Et je profite de ton anniversaire et avant ma fin, pour t'apprendre que malgré toutes tes maladresses, mes déceptions, ta volonté à m'écarter et à m’oublier, je t'ai toujours, moi, intensément appréciée. De notre année à Cévenol, je garde de toi, toi qui m’as à la fois subjugué et rejeté, un profond amour. Même si je n'ai jamais compris la raison de ta rupture. Et jamais accepté la MANIERE avec laquelle tu l'avais fait. Je n'ai toujours pas compris, Inge, pourquoi ce jour-là, tu m'avais laissé si brusquement, sans explication, sans aucune discussion, et dès le lendemain, totalement ignoré, moi ton ami avec lequel nous avions eu de si bons moments de conivences et d'intimités toute une année scolaire. Pourquoi avais-tu prononcé cette simple phrase qui a tout arrêté, et tout détruit : nos souvenirs, nos échanges, notre complicité, nos baisers, mes caresses, nos confidences, notre amitié, nos amis… Pourquoi en un instant a t'il fallu que tu  fasses "table rase" de tout cela ? Pourquoi as-tu ainsi mis fin misérablement et lamentablement à notre "Histoire" ? Pourquoi faire cela et de cette façon, toi qui représentais tellement pour moi ? As-tu réellement imaginé les conséquences de ton acte ? N'avais-je pas le droit à quelques précisions sur ta volonté expresse de rompre, avoir la possibilité de plaider ma cause et l'occasion de te révéler à la fois ma douleur et ma peine sur ta décision unilatérale ? Et après, pourquoi m'as-tu laissé toutes ces années dans l'ignorance, l'indifférence et le silence le plus total, seul, le cœur brisé, l'âme blessée, ton souvenir omniprésent dans ma tête ? J'imagine qu'une fois débarrassé de moi, tu m'as rapidement "remplacé"… mais moi, sache que tous les jours et toutes les nuits depuis ce triste jour, je pense à toi ! Je n'ai jamais pu t'oublier et voilà 42 ans que ça dure, et le plus dramatique, c’est qu'immédiatement après ta séparation, je savais qu'il en serait ainsi…

En 2006, après ce fameux coup du hasard, tout heureux de te retrouver, j'ai cru que j'allais enfin avoir l'explication sur ta soudaine rupture, que tu répondrais à mes attentes et me délivrerais enfin de mes doutes. Hélas, j'ai vite compris que de retrouvailles, il n'y en aurait pas. Envolée la jeune fille candide, douce et aimante, j'ai retrouvé une femme distante, hautaine et méprisante. Une femme particulièrement étrangère qui n'a jamais évoqué nos souvenirs communs, a effacé notre amitié, gommé notre liaison, renié notre relation et menti sur nos souvenirs, allant jusqu'à me faire douter de sa rencontre... Là aussi, pourquoi ? Ma compagnie à l'époque, était-elle pour toi à ce point si pénible ou si insignifiante que même après 28 ans, je n'obtienne que mépris, agressivité (vœux 2007) et désinvolture ? Pourquoi se retournement de situation, qui avait fait du mal à l'autre ? Pourquoi cette méfiance ?

Ma très chère et vieille amie, de tes 60 années sonnées aujourd'hui, tu as fait de ton existence une gentille et douillette vie. Tu as donc depuis longtemps gommé de ta mémoire ce garçon et volontairement rayé le jour de ta "traitre" séparation. Moi, tu le sais maintenant, à la suite de cette terrible journée, je suis resté effondré, mortellement blessé et tout au long de ces années tristement abattu. De ma vie d'après (toi), rien n'a pu me faire oublier ton souvenir : ni le temps, ni mes rencontres, ni mes joies, ni mes fêtes, ni mes réussites, ni mes victoires et mes exploits, pas même ma famille et mes amis, et encore moins les quelques "petites copines" d'après… non rien n'a réussi à me faire oublier ton image et ton départ soudain. Pourtant, tu n'as jamais pris de mes nouvelles, (ni donné des tiennes), jamais témoigné ni empathie ni compassion, jamais éprouvé le moindre remords, ni ressenti un seul regret. Tu n'as même, jamais donné d'explication, ou prononcé d'excuse, voire à l'occasion évoqué la moindre complicité entre-nous. Et pour finir, tu m'as condamné à la perpétuité de ta plus profonde indifférence. Bref, après ta subite déclaration, tu m'as complètement éliminer de ta mémoire sans te préoccuper des effets néfastes de ta minable dérobade. J'ai longtemps cru que le temps et la distance dissiperaient mes sentiments, et comme toi, qu'ils finiraient par estomper notre relation ! Malheureusement, ma passion pour toi m'a condamné à ne jamais t'oublier. Mon destin, à partir de ce terrible jour, a donc été littéralement bouleversé, et ni ta jeunesse ni ton inconscience pardonneront et excuseront ton vilain comportement d'hier. Tout au long de mon existence, j'ai cherché à savoir ce que je t'avais fait pour mériter une telle punition ! Pourtant, malgré cela je n'ai jamais désespéré te revoir, te parler, à nouveau t'embrasser... Oui, c'est ainsi, je t'ai toujours espérée, toujours attendue, toujours aimée !  

Ma très chère amie, au moment précis où tu souffleras tes 60 bougies sur ton gâteau d'anniversaire, moi, j'oublierai pour un instant : ta dernière déclaration, ton indifférence, tes retrouvailles, tes silences et l'ensemble de mon chagrin enduré depuis 1978; je me rappellerai uniquement l'intense et sublime émotion, le jour où tout doucement tu m'as dit : "moi aussi je t'aime... ". " 

10 juillet 2020

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